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La justice américaine n’a pas encore fini d’en découdre avec les banques en les sanctionnant pour leur comportement pendant la crise financière. Prochaine sur la liste, Deutsche Bank, qui est menacé d’une amende de 14 milliards de dollars (12,45 milliards d’euros) pour avoir trompé les investisseurs sur la qualité de titres adossés à des créances immobilières – baptisées « RMBS » – et commercialisés avant 2008.

Il s’agit toutefois d’un montant préliminaire encore susceptible d’évoluer à la baisse au fil des négociations en cours avec les autorités américaines, ont expliqué, jeudi 15 septembre, des sources proches du dossier citées par le Wall Street Journal, qui a révélé la somme.

Ce dernier a été confirmé par l’établissement. « Deutsche Bank n’a pas l’intention de solder ces potentielles requêtes civiles au montant proche du chiffre cité », déclare la première banque allemande dans un courriel, soulignant que les négociations « viennent seulement de commencer ».

Les analystes estimaient jusqu’à présent que Deutsche Bank, au regard des accords précédemment négociés avec d’autres établissements bancaires, aurait à payer une somme située entre 2 milliards et 5 milliards de dollars. La banque a provisionné dans ses comptes 6,2 milliards pour faire face aux poursuites judiciaires dont elle fait l’objet. La différence avec le montant évoqué jeudi montre que les négociations avec la justice pourraient prendre encore beaucoup de temps, même si les avocats souhaitent faire aboutir le dossier avant l’élection présidentielle du 8 novembre.

Comportement « inapproprié »

Le montant finalement évoqué ne constituerait toutefois pas un record. Bank of America avait conclu un accord avec la justice américaine en 2014 pour des faits similaires en acceptant de payer 16,65 milliards de dollars. Goldman Sachs s’était acquitté en avril d’une pénalité de 5 milliards. Citigroup, JPMorgan Chase et Morgan Stanley se sont vu pour leur part imposer des pénalités de plus de 23 milliards au (...)

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PARIS (Reuters) - Les Français intéressés par l'acquisition d'une voiture électrique souhaitent à une très large majorité une autonomie de plus de 300 kilomètres, supérieure à celle de la plupart des modèles actuellement sur le marché, montre une étude publiée vendredi.

Selon le troisième baromètre Ipsos pour l'Avere et Mobivia, 72% des personnes interrogées citent ce chiffre d'autonomie entre deux recharges comme le principal facteur de déclenchement d'un acte d'achat, à égalité avec une baisse du prix au niveau de celui d'une voiture à moteur thermique.

Or, si la nouvelle Chevrolet Bolt revendique une autonomie de 380 km et la luxueuse Tesla entre 400 km et 500 km d'autonomie selon le modèle, la plupart des voitures commercialisées dans l'Hexagone ont aujourd'hui une performance moindre : 240 km pour la Renault Zoé, 250 pour la Nissan Leaf et 150 km pour la Peugeot iOn.

Tous les constructeurs promettent un allongement de cette autonomie dans les prochaines années grâce à l'amélioration des batteries et de la gestion de l'énergie à bord.


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Fin de partie pour Areva dans l'éolien en mer: le spécialiste du nucléaire en pleine restructuration a confirmé jeudi la cession à l'espagnol Gamesa de ses parts dans leur co-entreprise Adwen, qui met aussi un nouveau coup aux ambitions françaises dans cette filière.

Le groupe français a confirmé jeudi dans un communiqué avoir reçu l'aval du conseil d'administration pour "exercer l'option de cession à Gamesa de sa participation dans Adwen".

Dans un communiqué distinct, Gamesa a précisé qu'il rachètera pour 60 millions d'euros les 50% du capital d'Adwen détenus par Areva.

La co-entreprise avait été créée en 2015 pour rassembler les actifs des deux entreprises dans l'éolien en mer, avec notamment un portefeuille de projets de près de 3 gigawatts et la turbine de 8 mégawatts développée par Areva.

Mais en juin dernier, le groupe espagnol a décidé de s'allier avec l'allemand Siemens dans l'éolien et ce rapprochement entrait en contradiction avec une clause de non-concurrence existant entre Areva et Gamesa dans l'éolien en mer.

En accord avec le groupe espagnol Gamesa, Areva avait donc trois mois pour lui céder sa participation ou trouver un repreneur pour l'ensemble de la co-entreprise.

Le principal obstacle à la fusion entre Gamesa et Siemens dans l'éolien est donc maintenant levé, avant le feu vert de plusieurs autorités de la concurrence, notamment la Commission européenne.


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Les dorures de l'Opéra Garnier peuvent coûter cher. Un rapport de la Cour des comptes épluche la gestion de l'Opéra national de Paris entre 2005 et 2014. Les Sages de la rue Cambon distribuent les bons et les mauvais points.

Sur ces derniers, la Cour s'inquiète du dérapage de certaines dépenses comme les frais de taxi, les frais de représentation et les dépenses pour les véhicules de fonction.

"Brusque progression" des frais de représentation et de réception

Après avoir été maîtrisés entre 2005-2012, les frais de représentation ont connu une "brusque progression" entre 2012 et 2013, note la Cour des comptes. De 350 000 euros environ, l'enveloppe est passée à plus de 620 000 euros, soit une augmentation de près de 75%. La Cour recommande donc de "réduire les dépenses de frais de réunion et de réception".

Le montant comprend notamment les frais de bouche, "qui se sont élevés à 52 413 euros en 2014", répartis entre quatre postes de direction. La ligne budgétaire est aussi destinée aux frais de réceptions (environ 175 000 euros en 2014) engagés à l’occasion des "premières" et des entractes, aux relations publiques lors du lancement des saisons ou encore "à la remise de fleurs à l’issue des représentations".

"Nette progression" des frais de taxi

"Le montant des dépenses de taxi de l’établissement (de l’ordre de 100 000 euros par an), et plus particulièrement de quelques directeurs, est élevé et en nette progression depuis 2012", s'alarme la Cour des comptes dans son rapport. De 62 584 euros en 2011, les frais de taxi sont passés à 93 349 euros en 2014, soit une augmentation de 50%.

Les Sages de la rue Cambon saluent les efforts de l'établissement en matière "de sensibilisation", mais demandent à l'institution de faire plus en ramenant les "dépenses à un niveau plus compatible avec les contraintes financières". Pour cela, les bénéficiaires sont (...) Lire la suite sur Francetv info