C’est l’événement ferroviaire de 2017 : l’ouverture au public, à partir du 2 juillet, des deux lignes à grande vitesse TGV L’Océane et TGV Ouest, vers Bordeaux et Rennes. La SNCF en distille les annonces : après l’inauguration de la ligne vers Bordeaux fin février, une levée du voile sur les horaires, début mars, voici la nouvelle grille tarifaire, révélée lundi 13 mars et dont les billets seront accessibles à la vente dès le 15 mars.
Le moment est important : il déterminera l’équation économique de ces nouvelles lignes TGV, un train qui souffre d’une image de transport cher et qui doit trouver sa rentabilité alors que les prix des péages ferroviaires sont en hausse.
1. En quoi consiste la nouvelle offre ?
« Voyager plus vite », c’est évidemment le point fort mis en avant par la SNCF : Paris-Rennes en 1 h 25 au lieu de deux heures, Bordeaux relié en 2 h 04 au lieu de 3 h 14… Les villes d’un large Sud-Ouest, au-delà de Bordeaux, font partie des grandes gagnantes de l’opération. Bayonne sera atteinte en moins de quatre heures et les Toulousains rallieront Paris en 4 h 08 contre 5 h 31 au mieux aujourd’hui.
L’autre atout de l’offre, c’est « l’augmentation de la cadence, avec un train toutes les heures, et même toutes les trente minutes aux heures de pointe, sur Bordeaux, Rennes et Nantes », se félicite la compagnie. Bordeaux bénéficiera de 33,5 allers-retours quotidiens, ce qui permet de transporter dans les nouvelles rames à deux étages 35 000 voyageurs par jour. « Les retours entre 17 heures et 20 heures, c’est comme si on faisait décoller 36 A320 en nombre de voyageurs transportés », explique la directrice générale de Voyages SNCF, Rachel Picard.
2. Entraîne-t-elle une augmentation des prix ?
Oui. La SNCF reconnaît que l’ouverture de deux nouvelles lignes à grande vitesse provoquera une augmentation tarifaire. Mais celle-ci sera « limitée et toujours inférieure au gain de temps », promet l’entreprise. L’augmentation moyenne des prix devrait être limitée à 10 euros sur une liaison Paris-Bordeaux et à 6 euros pour un Paris-Rennes, sachant que l’ensemble des premiers prix et les abonnements n’augmentent pas.
Concrètement, un voyageur d’affaires pressé verra son billet de seconde classe Bordeaux-Paris passer de 67 à 77 euros, soit 15 % de hausse. « Mais si notre client modifie légèrement son horaire, nous lui garantissons un tarif à 45 euros maximum », explique Gwendoline Cazenave, directrice du TGV Atlantique.
Lire la suite : La SNCF annonce une hausse limitée des tarifs du TGV Atlantique - Le Monde
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