Washington (AFP) - Rachid Kassim, un membre français du groupe Etat islamique et considéré comme l'inspirateur de plusieurs attentats en France, a vraisemblablement été tué cette semaine dans un bombardement de la coalition contre l'EI cette semaine, selon des sources américaines et françaises.
Les autorités françaises et américaines sont en train de vérifier le sort du jihadiste, mais des sources des deux côtés de l'Atlantique ont indiqué qu'il était probablement mort dans la frappe le visant.
Originaire du centre de la France, Rachid Kassim, âgé d'une trentaine d'années, a téléguidé depuis la Syrie plusieurs attentats récemment commis en France et a lancé sur internet d'incessants appels au meurtre.
Selon une source française proche de l'enquête, il a été "l'inspirateur" de Larossi Abballa, qui a tué un policier et sa compagne le 13 juin dernier à Magnanville, en banlieue de Paris.
Et il "a délivré directement ses consignes" à Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, les deux assassins d'un prêtre de l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen (ouest) le 26 juillet, d'après la même source.
Le Pentagone a annoncé vendredi que Rachid Kassim avait été "visé" par une frappe de la coalition près de Mossoul, en Irak, survenue "ces dernières 72 heures".
"Nous sommes en train d'évaluer les résultats" du bombardement, a ajouté le porte-parole du Pentagone Adrian Rankine-Galloway.
Il ne s'est pas prononcé sur le sort de Rachid Kassim, mais un autre responsable militaire américain a indiqué à l'AFP que le jihadiste était "probablement" mort dans la frappe.
A Paris, un haut responsable de la lutte anti-terroriste, qui a requis l'anonymat, a lui aussi affirmé que Rachid Kassim avait probablement été tué.
"Nous n'avons pas de confirmation absolue, mais une probable certitude", a-t-il déclaré à l'AFP.
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