Jérusalem, l'un des points les plus épineux du conflit israélo-palestinien - Le Figaro

Actualités

Correspondant à Jérusalem

Le statut de Jérusalem, à propos duquel le président américain doit prendre mercredi une décision potentiellement lourde de conséquences, constitue depuis un demi-siècle l'un des points les plus épineux du conflit israélo-palestinien. Donald Trump a promis à plusieurs reprises, durant sa campagne électorale, d'y transférer l'ambassade des États-Unis auprès de l'État hébreu (celle-ci est actuellement située à Tel Aviv). Une loi votée en 1995 par le Congrès affirme que «Jérusalem doit être reconnue comme la capitale de l'État d'Israël» et impose d'y implanter la représentation américaine. Les présidents successifs ont jusqu'à présent repoussé son application de six mois en six mois, dans l'attente que les deux parties adverses se mettent d'accord sur un partage de la ville. La dernière dérogation signée en ce sens est arrivée à expiration ce lundi. «Le président a été clair sur cette affaire depuis le départ: ce n'est pas une question de si (l'ambassade sera effectivement déplacée de Tel-Aviv à Jérusalem, NDLR), c'est une question de quand», a affirmé Hogan Gidley, un porte-parole de la Maison-Blanche.

La position de la communauté internationale au sujet de Jérusalem n'a guère varié depuis 70 ans. Le plan de partage voté par l'assemblée générale des Nations Unies le 29 novembre 1947 prévoyait d'y créer un «corpus separatum» placé sous un régime d'administration internationale. L'histoire en décida cependant autrement, puisque Jérusalem fut divisée à l'issue de la première guerre israélo-arabe (1948-49). Sa partie Ouest fut conquise par le tout jeune État d'Israël, qui décida rapidement d'en faire sa capitale. Quant à la moitié orientale, où se situent la Vieille ville et les lieux saints des trois grandes religions monothéistes (le mur des Lamentations, la basilique du Saint-Sépulcre et la mosquée al-Aqsa), elle tomba provisoirement dans l'escarcelle du Royaume de Jordanie. Mais une large majorité de la communauté internationale persista à ne reconnaître aucune souveraineté sur la ville, si bien que de nombreux pays installèrent leur ambassade auprès d'Israël à Tel Aviv.

Depuis les accords d'Oslo, il existe un large consensus pour considérer que Jérusalem-Est a vocation à devenir la capitale d'un futur État palestinien

La guerre des Six-Jours, qui opposa début juin 1967 l'État hébreu à ses voisins arabes, changea une nouvelle fois la donne. Après trois jours de combats, Tsahal s'empara non seulement du Sinaï, de la Cisjordanie et de Gaza, mais aussi de Jérusalem-Est. Le gouvernement décida peu après d'y appliquer la loi israélienne. En juillet 1980, la Knesset vota une Loi fondamentale faisant de la ville la capitale «unifiée et indivisible» de l'État. Des bâtiments administratifs furent implantés dans sa partie orientale et de vastes quartiers de colonisation y furent développés. Mais l'Europe et les États-Unis persistèrent à juger cette occupation non conforme au droit international. C'est pourquoi ils ont jusqu'à présent toujours refusé d'y transférer leurs représentations diplomatiques.ur compte clos. Merci d'avance pour votre compréhension .


Lire la suite : Jérusalem, l'un des points les plus épineux du conflit israélo-palestinien - Le Figaro


Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Certains liens de cet article sont des liens d'affiliation, susceptibles d'utiliser des cookies afin de permettre à Iziva.com de percevoir une commission en cas d'achat sur le site partenaire.

Facebook Pin It

Articles en Relation

« The Apprentice », ou le capitalisme prédateur selon Donald Trump « The Apprentice », ou le capitalisme prédateur selon Donald Trump Apprentice Productions/DCM...

ACTUALITÉS SHOPPING IZIVA