Des larmes. C’est la dernière image de Kevin Durant en Finales NBA. «KD» qui n’avait rien pu faire face au Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh en 2012, malgré le concours de Russell Westbrook et James Harden dans les rangs du Thunder d’Oklahoma City. Défaite en cinq manches. Changement de décors cinq ans plus tard pour son retour sur la plus prestigieuse scène. C’est en effet un Kevin Durant tout sourire qui déambulait sur les planches de l’Oracle Arena après la victoire des Warriors sur les Cavaliers la nuit dernière, lors du Game 1 des Finales NBA 2017 (113-91). Des Cavaliers qui étaient miraculeusement au contact à la pause (60-52 MT), malgré leurs 12 pertes de balle, et qui lâchaient prise dans le troisième quart sans aucun espoir de revenir dans le quatrième. «20 pertes de balle qui conduisent à 21 points, en déplacement, avec 56 points (encaissés) dans la raquette… On a bien défendu la ligne à trois points, mais au-delà de ça, ils ont joué un sacré match, reconnait LeBron James. Si le manque de rythme a joué ? Non, je ne pense pas. Mais on ne peut pas simuler ce qu’ils sont capables de faire (à l’entraînement), quel que soit le nombre de jours que vous avez pour vous préparer. On a commis beaucoup d’erreurs, ils en ont profité. On a deux jours pour voir ce qu’ils ont fait, ce qu’on a mal fait et comment on peut être meilleur au Game 2.» Interrogé sur le facteur le plus déterminant côté Warriors, LBJ n’a pas hésité et donné deux lettres : «KD».
On a vu toute l’étendue de sa palette offensive lors du Game 1
Si Golden State a pu compter sur un grand Stephen Curry (28 pts, 10 pds) et une défense solide (35% aux tirs pour Cleveland), le natif de Washington DC aura effectivement été le Monsieur plus côté californien. Le MVP de la rencontre. 38 points en 38 minutes pour lui, avec 8 rebonds et autant de passes décisives, aucune perte de balle. L’intéressé a montré toute l’étendue de sa palette offensive dans cette partie, avec des dunks en pagaille en première période mais 0/2 de loin, et trois réussites primées après le repos, dont le panier qui mettait un terme définitif aux illusions adverses. «KD» qui était déjà à 23 points à la pause. «Je ne sais jamais à l’avance si je vais dunker, avoir un trois points ouvert… Je joue, simplement. J’essaie de ne pas avoir de plan prédéfinis», souligne-t-il, lui qui est capable de profiter de n’importe quelle situation, ouverture pour scorer. Le tout en ne manquant pas de dire que les Warriors «auraient pu être bien meilleurs» qu’ils ne l’ont été jeudi soir. «Mais en Finales, une victoire, ça se prend», résume-t-il.
Kevin Durant qui a donc brillé en attaque, rien d’étonnant pour un quadruple meilleur scoreur de la Ligue, mais qui a aussi fait sa part du travail en défense. Avec de nombreuses possessions à garder un certain LeBron James, et inversement. Un sacré duel… «Il va faire ce qu’il sait faire. C’est LeBron James ! Vous savez tous de quoi il est capable. Donc j’essaie juste de jouer aussi dur que je peux, et ne pas penser à un éventuel duel entre lui et moi. Ce n’est pas nous, c’est Golden State contre Cleveland. On n’y arrivera que tous ensembles, c’est notre état d’esprit. J’essaie juste de faire ma part, de rester concentré des deux côtés du terrain, de prendre du plaisir. Ils sont durs à arrêter. On l’a fait en équipe», souligne encore l’ancienne star d’Oklahoma City, ne cherchant pas à tirer la couverture à lui. Durant qui, rappelons-le, a quitté le Thunder l’été dernier et rejoint la Baie de San Francisco en faisant une croix sur quelques millions de dollars dans un seul et unique but : décrocher son premier titre. Une bague qui lui a échappé jusqu’ici.
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