Si, en France, seules l'inhumation et la crémation sont possibles en matière de funérailles, d'autres pratiques voient le jour dans le monde, mais restent plutôt marginales. Quelles sont ces alternatives jugées plus écologiques par leurs partisans ?
- Différentes alternatives à la crémation et l'inhumation se développent dans le monde.
- L’humusation consiste à placer le corps entre des végétaux.
- La liquéfaction, ou aquamation, est autorisée dans certains États américains.
- Il existe aussi la promession, s'appuyant sur l'utilisation d'azote liquide et sur la lyophilisation.
Humus, azote liquide et lyophilisation, dissolution... Certains modes de funérailles encore confidentiels seraient, assurent leurs partisans, plus écologiques que l'inhumation et la crémation classiques, les seules méthodes autorisées en France.
« C'est plutôt à un stade expérimental pour le moment dans différents pays », commente Jo Le Lamer, vice-président de la Fédération française de crémation. « A priori on n'y est pas hostiles, au contraire. [...] On demande à voir ».
Si elle avait eu cette possibilité, Laetitia Royant, coauteur du livre Funérailles écologiques - Pour des obsèques respectueuses de l'homme et de la planète, aurait « sans doute » choisi l'humusation quand elle a planifié ses funérailles. « C'est mettre le corps en compost entre des couches de bois, de feuilles », explique-t-elle, un processus « logique » pour celle qui « aime faire du jardin ».
En Belgique, où ils militent pour son autorisation, les partisans de l'humusation décrivent sur leur site Internet une transformation « hors sol » du corps déposé dans un compost sur un terrain « sécurisé ». Après une année, les proches du défunt peuvent récupérer ce « super-compost » pour fertiliser une pousse d'arbre. Des projets similaires existent notamment aux États-Unis.
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