À J-2 du référendum d'autodétermination en Catalogne interdit par la justice espagnole, les dirigeants séparatistes, plus décidés que jamais, doivent détailler les modalités du scrutin de dimanche. Ces annonces sont particulièrement attendues, alors que les mesures prises par Madrid, et notamment les saisies de matériel électoral, semblent compromettre grandement le scrutin voulu par le gouvernement catalan. Les autorités espagnoles continuent par ailleurs de multiplier les menaces de sanctions et perquisitions. Voici les principaux éléments nouveaux à retenir, à deux jours de la date fixée.
• Le président catalan réaffirme une nouvelle fois sa détermination
«Nous irons jusqu'au bout», a affirmé le président de cette région du nord-est de l'Espagne, Carles Puigdemont, jeudi, au cours d'une réunion avec des représentants des centres scolaires où pourraient se trouver les bureaux de vote. Il a assumé devant eux «toute la responsabilité» de l'organisation du référendum avec son gouvernement régional et n'entend pas reculer «d'un millimètre sur des droits fondamentaux». «Nous irons voter parce que nous sommes libres», a affirmé de son côté la ministre catalane de l'Éducation citée par El Pais.
Une autre rencontre a eu lieu le même jour entre des représentants des gouvernements central et régional, dont Carles Puigdemont. Cette réunion de «coordination en termes de sécurité» s'est conclue sur un dialogue de sourds. «Ce qui compte le plus, c'est que le vivre-ensemble soit préservé», a conclu à son issue Joaquin Forn, chargé des affaires intérieures au sein de l'exécutif catalan. «Mais il est évident que nous n'arrêterons pas la convocation du référendum.»
Le matin même, Carles Puigdemont avait diffusé un tweet ironique et quelque peu énigmatique. «Minerve contre Anubis», a écrit le président catalan pour accompagner une vidéo diffusée par le directeur de communication catalan montrant la fabrication de bulletins. Minerve est une divinité romaine liée à la sagesse, aux arts et à la technique de la guerre, tandis qu'Anubis est la divinité de la mort en Égypte antique. Il s'agit également, rappelle le Huffington Post, du nom donné par la Garde civile à l'opération visant à empêcher le référendum.
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