A l’occasion du 1er avril, l’opérateur des transports en commun parisiens a travesti des noms de station de métro, incitant les internautes à proposer leurs détournements.
« Une Bastille pour la gorge », « Jussieu j’y reste ». A l’occasion du 1er avril, la RATP, l’opérateur des transports en commun parisiens a, pour la deuxième année consécutive, travesti des noms de stations de métro.
Au total, onze arrêts du métro ont été détournés avec des logos en forme de clins d’œil pour marquer la journée des poissons d’avril sous le slogan #StationdAvril, a confirmé la RATP dans un communiqué.
« De la Gentilly sur tes fraises ? » « Si j’aurais su, Jaurès pas venu. » « Qui a éteint la Laumière ? » Toutes les stations forment des rébus pour cette journée du 1er avril. La RATP a expliqué s’être inspirée de la culture numérique « où les détournements humoristiques d’objets ou de marques sont plébiscités par les internautes ».
Elle a choisi de « transposer cette culture du détournement au monde réel, en habillant les stations de jeux de mots originaux et de références pop, illustrées ».
Participatif
Les usagers sont également invités à participer à un jeu sur les réseaux sociaux pour « proposer leurs propres détournements de noms de station et les partager sur Facebook, Twitter ou Instagram Stories, via le hashtag #StationdAvril ».
« La RATP et l’agence We Are Social, avec qui l’opération a été conçue, choisiront les meilleures idées et réaliseront des créations personnalisées, qui seront mises en ligne en temps réel sur les différents réseaux sociaux de la RATP tout au long de la journée. »En 2016, la RATP avait renoué avec la pratique – interrompue pendant plus de vingt ans – des blagues du 1er avril en détournant des noms de stations très connues. Apéro au lieu d’Opéra, Coquille au lieu de Saint-Jacques : la RATP avait rebaptisé treize de ses stations, en recourant à des jeux de mots.
Le métro parisien, ce sont quatorze lignes sur un total de 205 kilomètres, 303 stations et plus de 1,5 milliard de voyageurs transportés chaque année.
« Une Bastille pour la gorge » ? la RATP détourne les noms des stations de métro - Le Monde
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