Sofiane Rasmouk est jugé aux assises de Nanterre jusqu'au 31 mai pour viol, tentative de viol, tentative de meurtre et vol avec violence...
« Ma réputation a été salie ! », a lancé, dès sa première prise de parole, Sofiane Rasmouk, jugé jusqu’au 31 mai devant la cour d’assises de Nanterre pour viol, tentative de meurtre et vol avec violence. Cheveux gominés plaqués en arrière, tee-shirt noir, sourcils froncés, la carrure imposante, le jeune homme âgé de 28 ans, n’a cessé, tout au long de cette première journée d’audience, de nier catégoriquement
les accusations d’agressions sexuelles et de viol le concernant.
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Une « affaire de merde »
Multipliant les éclats de voix, ce multirécidiviste qui comptabilise 25 mentions à son casier judiciaire (vol, trafic de stupéfiants, violences et une première agression sexuelle en 2009), a maintenu la thèse d’un complot judiciaire. Qualifiant les faits d'« affaire de merde », un « dossier monté de toutes pièces », l’agresseur présumé a toutefois reconnu les coups et le déferlement de violence à l’encontre d’une des parties civiles, retrouvée allongée dans son sang, le soir du 7 août 2013 sous le porche de son domicile à Colombes. « J’assume par rapport à la tentative de meurtre (…) je n’aurai pas dû réagir comme ça (…) ça s’est mal passé et je lui ai mis des coups », a expliqué en préambule Sofiane Rasmouk.
Sur le mobile de l’agression, le Francilien qui a grandi dans les Hauts-de-Seine a, comme lors de son audition devant le juge d’instruction, évoqué une affaire de drogue, accusant Priscilla d’être une « nourrice »*. Décrit comme « impulsif », « facétieux », « émotif » mais aussi « violent » voir « taré » par ses proches, ses connaissances du quartier, par les éducateurs qui l’ont suivi ou par l’enquêteur de personnalité venu le premier témoigner à la barre, Sofiane Rasmouk a distillé tout au long de la journée (...)
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