Par le

Les salariés ont approuvé à une large majorité, lundi, la nouvelle version du plan social avec 485 suppressions d’emplois, au lieu de 792, et le renoncement à plusieurs acquis sociaux.

Ils ont dit oui, à une large majorité, au nouveau plan social qui prévoit 485 suppressions d’emplois dans l’entité gaz, au lieu de 792. Mais sans enthousiasme, et sans se faire d’illusions. Rares sont ceux qui, parmi le millier de salariés présents, ont accepté de s’exprimer à l’issue du vote à main levée organisé, lundi 21 octobre, dans le hall du bâtiment T05 du site belfortain de General Electric (GE).

« Certes, 307 postes sont “sauvés”, mais on ne peut pas applaudir », commente Quentin, chargé d’affaires, la cinquantaine passée. Le feu vert des salariés, qui lance la phase légale de consultations-négociations pour une durée de deux mois, « ce n’est pas pour le meilleur, c’est pour le moins mauvais. Je remercie la CFE-CGC et SUD de s’être décarcassés pour aboutir à ce résultat », même si « je ne blâme pas la CGT, qui est dans sa logique ». Celle-ci a refusé de participer au vote, après avoir quitté l’intersyndicale avec fracas, samedi, lors de la manifestation de soutien aux salariés organisée dans les rues de la ville.

« Aucune confiance dans les dirigeants de GE »

D’après la nouvelle version du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), les effectifs de l’entité gaz vont passer de 1 760 personnes au 1er avril 2019 à 1 400 avant la fin du premier trimestre 2020, uniquement sur la base de départs volontaires, puis à 1 275 à partir du dernier trimestre, avec, si nécessaire, des départs contraints.

Ces chiffres ont été directement négociés avec Lawrence « Larry » Culp, le PDG de GE, par le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, qui a salué « un plan social significativement amélioré », avec « des avancées majeures ».

Parmi elles figure « l’engagement de GE d’engager des discussions afin de construire un nouveau projet industriel pour le site de Belfort en vue de le conforter comme centre d’excellence pour les turbines à gaz 50 Hz, détaille Bercy. Un certain nombre de décisions ont un effet immédiat : le rapatriement de la production de certaines turbines des Etats-Unis et la nomination d’un directeur général de haut niveau pour le site belfortain, ainsi que de responsables dans les activités commerciales et d’ingénierie ».


Lire la suite : « On a sauvé les meubles, mais c’est provisoire » : pour les « GE Belfort », un compromis sans enthousiasme


Articles en relation

Les tongs, un succès mondial aux pieds de tous Image de freestockcenter sur Freepik Les tongs, un succès mondial aux pieds de tous La boutique éphémère..... Read Full Article
Quand les applications mobiles deviennent un partenaire de voyage… Image de freepik Quand les applications mobiles deviennent un partenaire de voyage… Le smartphone et s..... Read Full Article
Les mots pour vendre le chocolat des fêtes parlent-ils aux consommateurs ? Image de cookie_studio sur Freepik Image de Freepik Les mots pour vendre le chocolat des fêtes parlent-ils aux consommateurs ? Laurent..... Read Full Article
La location de jouets, une nouvelle tendance Image de freepik Image de brgfx sur Freepik La location de jouets, une nouvelle tendance Elodie Jouny-Rivier, ESSCA School of Mana..... Read Full Article
Faut-il détester les Crocs ? Photo de 1MilliDollars sur Unsplash Photo de 1MilliDollars sur Unsplash Faut-il détester les Crocs ? François Lévêque, Mines P..... Read Full Article
Comment le Guide Michelin rebat les cartes des restaurants qu’il récompense Image de rorozoa sur Freepik Image de freepik Comment le Guide Michelin rebat les cartes des restaurants qu’il récompense Saverio ..... Read Full Article