#NoBra : pourquoi de plus en plus de femmes se débarrassent de leur soutif

Sociétés

Pour leur confort ou par féminisme, de plus en plus de Françaises décident de se passer de soutien-gorge et adoptent le “no bra” (“pas de soutien-gorge”). L’occasion de découvrir à quel point la poitrine des femmes fait encore l’objet de toutes les attentions… et injonctions.

Si les féministes ne brûlaient pas vraiment leurs soutiens-gorge dans les années 70 comme le raconte la légende, en 2018, de plus en plus les jettent sans remords à la poubelle. Ces dernières années, la tendance était pourtant plutôt à l’“ultra soutien-gorge” effet push-up… Sous les t-shirts, le canon esthétique des années 2000 a imposé un sein rond, haut et ferme comme une pomme. À tel point qu’il est parfois difficile d’en trouver un qui ne soit pas rembourré. Mais sur Internet et dans la rue, la résistance s’organise pour libérer les poitrines d’un objet jugé inutile et inconfortable. Un geste anodin devenu symbole d’un féminisme du quotidien.

Comme le résument les humoristes féministes du trio canadien Projet Stérone, le “no bra”, c’est avant tout le confort :

La communauté “no bra” célèbre la respiration non entravée, la fin des marques rouges sur le dos en fin de journée ou des baleines qui rentrent dans la chair. Beaucoup affirment même que leurs problèmes de dos ont “disparu comme par magie”. Même les grandes tailles s’y mettent et semblent y trouver autant d’avantages que les petits bonnets. Pour d’autres, comme Camille du blog Deeply Yourself, la vie sans soutif, c’est surtout apprendre à accepter son corps : “Avant, j’avais l’impression qu’une poitrine, c’était beau uniquement si c’était dans un joli soutien-gorge à dentelles. Maintenant, je ne vois plus l’intérêt de me faire souffrir uniquement pour que mes seins soient ronds et remontés jusqu’à ma glotte. J’ai pris le temps d’apprécier ma poitrine telle qu’elle est.

Beaucoup de “no bra girls” dénoncent une sorte de “schizophrénie” du soutif : cette façon qu’ont de très nombreuses femmes de ne jamais porter de soutien-gorge chez elles mais de sentir comme une force invisible qui les pousse à en mettre un dès qu’elles sortent dans l’espace public. Pour cause, les remarques désagréables qui pointent le bout de leur nez dès qu’un téton pointe le bout du sien. Du coup, pour beaucoup, difficile de franchir le pas. La solidarité féminine prend alors le relais....

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