L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) s’inquiète des conséquences pour les enfants de l'utilisation intensive de téléphones portables, tablettes tactiles ou jouets connectés. Reconnaissant que les données manquent et ne permettent pas de conclure, l'agence craint des effets sur la mémoire, l'attention ou la coordination.
Les experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommandent de limiter l'exposition des jeunes populations aux ondes électromagnétiques. Ils ont également recensé des effets négatifs sur le bien-être (fatigue, troubles du sommeil, stress, anxiété), qu'ils attribuent non pas aux ondes elles-mêmes, mais à une utilisation intensive du téléphone portable. Dans son état des lieux des connaissances, l’Anses indique en revanche que « les données actuelles issues de la littérature internationale ne permettent pas de conclure à l'existence ou non d'effets chez l'enfant sur le comportement, les fonctions auditives, le développement, le système reproducteur ou immunitaire, ni d'effets cancérogènes ».
Dans certains cas, comme pour le système reproducteur ou les cancers, « il n'y a pratiquement pas d'études disponibles pour les enfants », explique à l'AFP Olivier Merckel, chef de l'évaluation du risque lié aux nouvelles technologies à l'Anses. Pour d'autres cas de figure, comme les fonctions auditives, « il n'y a rien de flagrant en matière d'effet négatif », dit-il.
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