Ford, SNCF, Air France, Carrefour, La Grande Récré ou Toys’R Us… La rentrée s’annonce chargée pour l’exécutif.
Ford, SNCF, Air France, Carrefour, La Grande Récré ou Toys’R Us… Les dossiers industriels et sociaux s’empilent sur le bureau du gouvernement. « La vie économique étant ce qu’elle est, il y a toujours des entreprises en difficultés, mais on tente de les régler de manière ordonnée. Au premier semestre, nous avons réussi à traiter plusieurs dossiers sans drame », assure-t-on dans l’entourage du Bruno Le Maire, le ministre de l’économie et des finances.
A Rodez, les syndicats et la direction de l’usine Bosch ont par exemple signé le 4 juilletun accord de compétitivité pour pérenniser les 1 600 emplois contre un engagement à mener 14 millions d’euros d’investissements. Confronté à des difficultés récurrentes, le volailler Doux a été repris (le 18 mai)et ce, sans mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi. De même, d’autres dossiers à l’image de la menuiserie Grégoire, en Dordogne, ou du groupe AR Industries à Châteauroux ont trouvé une solution cet été.
Le textile et la distribution en souffranceCela ne veut pas dire que tout est réglé. « Au deuxième trimestre, nous avons constaté une légère baisse des créations d’emplois et une petite hausse des suppressions d’emplois, relève David Cousquer, de Trendeo. Ces deux indicateurs évoluent dans le mauvais sens, mais le solde net reste très positif. Il y a indéniablement une petite tension, mais on ne peut pas évoquer de forte dégradation de la conjoncture. »
« Le nombre de défaillances d’entreprises s’est stabilisé », ajoute Benoît Desteract, le directeur général de la Banque Thémis, dotée d’un observatoire des difficultés des entreprises. Sur les sept premiers mois de l’année, 844 sociétés réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 1 million d’euros ont connu une procédure collective (redressement judiciaire ou plan de sauvegarde), contre 877 en 2017.
« Les secteurs les plus en souffrances sont le textile...
Lire la suite : Les dossiers industriels et sociaux s’empilent sur le bureau du gouvernement