En septembre 2013, le groupe, alors en difficulté, avait lancé une procédure de sauvegarde afin d’obtenir un réaménagement des remboursements auprès de ses créanciers
L’exploitant de casinos Partouche a annoncé, lundi 4 novembre, être sorti, avec trois ans d’avance, de la procédure de sauvegarde qu’il avait sollicitée en 2013 pour étaler le paiement de sa dette.
En septembre 2013, le groupe, alors en difficulté, avait lancé une procédure de sauvegarde afin d’obtenir un réaménagement des remboursements auprès de ses créanciers, dont le fonds américain qui avait racheté 38 % de sa dette, Oaktree, avec lequel il était en conflit.
Ce plan de sauvegarde avait permis à Partouche d’obtenir sept ans supplémentaires – soit jusqu’à 2022 et non plus 2015 – pour rembourser quelque 240 millions d’euros à un « pool » financier, ainsi que 31 millions d’euros à son actionnaire principal, Financière Partouche.
4 300 employés
Le 21 octobre dernier, le casinotier avait annoncé lancer deux refinancements, l’un bancaire et l’autre obligataire, afin de rembourser intégralement les 78 millions d’euros qui étaient encore dus.
« Le tribunal de commerce de Paris a pu constater ce jour la bonne exécution et la sortie du plan de sauvegarde avec trois ans d’avance », indique Partouche dans son communiqué, lundi.
« Le groupe tourne une page complexe de son histoire. Entouré de nos partenaires financiers, et avec l’appui de ceux-ci, nous pouvons, avec un surcroît de sérénité, accélérer notre transformation. »
Porté par un regain d’activité, le groupe a vu son bénéfice net bondir de 35 % au premier semestre 2019, à 13 millions d’euros. Deuxième acteur du marché français derrière le groupe Barrière, Partouche exploite 42 casinos et emploie près de 4 300 personnes.
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