L'ex-ministre PS Thierry Mandon a estimé lundi sur RTL que le Parti socialiste était à "terre, décapité, éclaté" prônant que le nouveau PS "bosse" et répétant qu'il fallait donner "les clés à une nouvelle génération".
"On est à terre, décapité, éclaté, c'est quand même difficile d'avoir un soir de premier tour aussi violent", a reconnu l'ancien secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur.
"A l'évidence, la réécriture et la réinvention d'un parti socialiste, c'est la première des tâches qui sera devant nous dans quelques jours", a-t-il dit.
"Il faut donner les clés à une nouvelle génération", a-t-il prôné, comme il l'a dit depuis la fin mai.
Interrogé sur un tweet de François Lamy qui a pointé dimanche soir la responsabilité de François Hollande et de Manuel Valls, M. Mandon a rétorqué: "c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire, on est tous co-responsables, c'est un des dirigeants socialistes, il a été ministre trois ans (...) .
"Il faut commencer à se poser, à réfléchir collectivement, et surtout à ne pas recommencer des stratégies individuelles pour se différencier, exister, reconstruire autour de soi", a-t-il préconisé.
"Le nouveau PS aura d'abord besoin de collectif, de goût du travail ensemble", a-t-il dit. "Il faut bosser".
"Il faut arrêter ce syndrome hyperprésidentialiste qui s'est emparé du PS et qui fait que chaque personne qui a un peu de charisme se voit comme le prochain président de la République", a-t-il dit.
"Humilité et on bosse", a-t-il préconisé.
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