C'est un revers pour celui à qui rien ne semblait résister: Stephen Bannon, conseiller controversé de Donald Trump, a perdu sa place au sein du prestigieux Conseil de sécurité nationale (NSC), signe des ajustements en cours au sein de la Maison Blanche après des débuts chaotiques.
La nomination au sein du "NSC" de cet ancien patron du site d'extrême droite, Breitbart News, avait provoqué une vive polémique aux Etats-Unis. Des élus des deux bords dénonçaient la "politisation" d'un organe discret, mais particulièrement stratégique à la Maison Blanche, chargé de conseiller le président en matière de sécurité et de politique étrangère.
Tentant de présenter cette décision comme un aboutissement logique, l'influent conseiller, contempteur virulent de "l'establishment" et des élites, a essayé de faire diversion en taclant l'administration de Barack Obama. "Susan Rice (ex-responsable de cet entité) avait instrumentalisé le NSC (...) et j'ai donc été placé au NSC pour nous assurer qu'il soit désinstrumentalisé", a-t-il asséné dans un communiqué.
Un manque d'expérience?
Mission désormais accomplie, a poursuivi Stephen Bannon pour justifier son départ, tandis que des responsables anonymes de la Maison Blanche s'empressaient de faire passer un même message aux médias: aucune perte d'influence pour celui qui garde son poste de conseiller stratégique.
Mais beaucoup, à Washington, avaient une autre lecture, et saluaient son départ.
"Manquant d'une solide expérience sur les questions de sécurité nationale et colportant depuis longtemps des théories du complot racistes et incendiaires, Bannon n'aurait jamais dû être nommé", a asséné Adam Schiff, élu démocrate à la Chambre des représentants.
Du côté des républicains aussi des voix s'élevaient pour se réjouir, le sénateur John McCain saluant "une bonne décision".
Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif et sont susceptibles d’évoluer. Certains liens de cet article sont des liens d'affiliation, susceptibles d'utiliser des cookies afin de permettre à Iziva.com de percevoir une commission en cas d'achat sur le site partenaire.
Articles en Relation
« The Apprentice », ou le capitalisme prédateur selon Donald Trump
« The Apprentice », ou le capitalisme prédateur selon Donald Trump
Apprentice Productions/DCM...