Alors que bon nombre d'enseignants, un électorat traditionnel de gauche, se disent déçus du quinquennat Hollande, plusieurs milliers d'entre eux donnent un satisfecit à la politique menée depuis cinq ans. Les bons points sont attribués, jeudi 26 janvier, au domaine particulier de l'éducation prioritaire, selon une enquête publiée par le syndicat du primaire, SNUipp-FSU.
L'enseignant "surnuméraire" plébiscité
Le syndicat unitaire des instituteurs et professeurs des écoles (SNUIpp-FSU) a demandé leur avis à des enseignants des écoles labellisées "réseaux d’éducation prioritaire" (REP) et REP+, le label attribué aux établissements les plus difficiles. Sur le dispositif, "Plus de maîtres que de classes", 85% des enseignants se disent satisfaits. La mesure lancée en 2013 prévoit un enseignant supplémentaire dans chaque école, afin de travailler en petit groupe ou d'apporter davantage d'attention aux élèves les plus en difficulté.
Du temps pour les projets
Dans ces quartiers difficiles, les enseignants bénéficient aussi d'un allègement de service. Chaque année scolaire, ils sont libérés de la charge d'une classe 18 demi-journées pour permettre la réunion des équipes de l'école et monter des projets pédagogiques. Là aussi, le dispositif est jugé positif dans l'ensemble. Selon l'enquête, 33% des 1 459 enseignants interrogés se disent plutôt satisfaits et 28% se déclarent satisfaits.
Un renforcement réclamé
L’enquête dévoilée jeudi permet au SNUipp, un syndicat classé à gauche, de tirer un bilan globalement positif pour le gouvernement sur sa politique en matière d'éducation prioritaire. Et dans le même temps, elle lui permet de s'adresser au prochain gouvernement, en cette année d'élection présidentielle. Il faudra continuer dans cette voie, prévient le syndicat, et même renforcer les moyens de cet enseignement à destination des élèves les plus fragiles.
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