Des chercheurs ont créé un capteur capable de détecter le degré de pression exercé et de transmettre cette information à des cellules cérébrales. Un pas important vers la création d’une peau artificielle susceptible de véhiculer des sensations et de rendre les prothèses bioniques encore plus humaines.
Le toucher est un sens d’une extrême complexité que les chercheurs aimeraient pouvoir reproduire au moins partiellement afin de faire entrer la bionique dans une nouvelle ère. Des travaux menés depuis plusieurs années portent sur le développement d’une peau artificielle susceptible de véhiculer un minimum de sensations. À la clé, des prothèses de membres qui amélioreraient davantage le quotidien des personnes amputées et qui permettraient également une robotique plus performante. Si les capteurs ont beaucoup progressé ces dernières années, notamment grâce aux nanotechnologies, l’un des principaux obstacles demeure dans la manière de restituer ces informations au cerveau. Futura-Sciences avait rendu compte de la perspective prometteuse ouverte par une interface neuronale capable de conférer un sens du toucher à une prothèse grâce à une stimulation électrique des nerfs. Les choses ont beaucoup évolué depuis…