Besançon (AFP) - Au bord d'une route, au milieu d'un rond-point ou en zone verte, des choux ont été plantés sur une dizaine de sites à Besançon pour évaluer la pollution, a-t-on appris lundi auprès des responsables du projet.
"Ceci n'est pas un chou. C'est un système expérimental de surveillance de la pollution de l'air sur la ville de Besançon", précisent des pancartes installées à côté des choux plantés depuis une semaine sur une dizaine de sites plus ou moins exposés au trafic routier.
"Les choux ont la capacité d'accumuler certains polluants dans leurs feuilles", explique Karine Lefèvre, chargée de projet de l'association de surveillance de la qualité de l'air ATMO Franche-Comté, à l'origine du programme.
Dans deux mois, les choux seront prélevés et envoyés en laboratoire pour analyser la concentration de polluants (métaux lourds, Hydrocarbures aromatiques polycycliques, dioxines) présente dans leurs feuilles.
Ces crucifères sont ainsi utilisées comme des "bio-indicateurs" qui donnent "une tendance sur deux mois de l'exposition des populations à la pollution", précise-t-elle.
L'analyse des polluants accumulés dans les feuilles de chou permettra à ATMO Franche-Comté "d'établir une cartographie de la pollution dans les différentes zones de la ville de Besançon où les choux ont été plantés", indique Mme Lefèvre.
Selon l'association, "ces organismes ne permettent pas de connaître les conce
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