Les différents fabricants de disques durs continuent donc de faire évoluer la manière dont sont enregistrées les données sur ces unités de stockage mécaniques et magnétiques. Seagate annonçait en début d'été qu'il allait recourir à la technologie HAMR pour produire ses disques durs de 16 To d'ici la fin de l'année, avec pour objectif des unités de 20 To en 2020. Avec cette technologie, les données sont globalement écrites à l'aide d'un laser qui réchauffe la surface du disque à des températures qui peuvent s'élever jusqu'à 700 °C. Une telle chaleur constitue une contrainte pour assurer une bonne fiabilité et a maintes fois retardé la mise sur le marché de cette technologie, que le constructeur évoque toute de même depuis 2002.
La technologie retenue par WD se nomme quant à elle MAMR et n'implique pas l'utilisation de laser à haute température. Ici, le disque magnétique est parcouru par une tête d'écriture utilisant un champ électromagnétique opérant sur une bande de fréquence comprise entre 20 et 40 GHz. La fiabilité en serait multipliée par 100 par rapport au HAMR et permettrait d'atteindre, d'ici 2025, une densité de 4,5 Tb par pouce carré (Tbpsi) contre 1,3 Tbpsi sur les modèles actuels de la marque..
Confiante en son procédé, WD annonce être en mesure d'augmenter la capacité de stockage de ses disques durs de 15 % chaque année. De quoi envisager des unités de 40 To en 2025 si tout se passe bien. Comme toujours, la marque proposera de premières unités au compte-goutte à ses clients privilégiés. Cela se fera durant l'année 2018, tandis que la production de masse se fera plutôt courant 2019. La capacité de ces premiers exemplaires n'a pas été précisée, mais il ne serait pas étonnant qu'ils s'agisse d'unités de 14 à 16 To environ.
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