EDUCATION - Les université pourront désormais choisir leurs étudiants de master...
La ministre de l'Éducation nationale, les organisations étudiantes et les présidents d'université ont conclu mardi un accord établissant une sélection à l'entrée du master, même si ce terme hautement polémique n'est pas employé. «Un accord a été trouvé», a annoncé
Najat Vallaud-Belkacem après avoir reçu syndicats étudiants et présidents d'université au ministère.
Accord historique #Master : nous instaurons dans la loi un droit à la poursuite d'études, pour qu'aucun étudiant ne reste sans solution. pic.twitter.com/tk6uPGHmDK
— Najat Belkacem (@najatvb) October 4, 2016
«C'est à l'entrée du master que les universités peuvent recruter les étudiants selon leur niveau pédagogique, leur projet professionnel, et une fois que les étudiants y sont, ils y sont pour quatre semestres. Parallèlement, nous instaurons dans la loi un droit à la poursuite d'études pour tous ceux qui le souhaitent», a-t-elle expliqué, se gardant bien d'employer le terme de sélection.
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Le dispositif s'accompagnera d'une plateforme trouvermonmaster.gouv.fr qui listera l'offre de masters sur le plan national et d'un fonds pour aider à la mobilité des étudiants qui n'auront pas obtenu le master dans leur université, a-t-elle précisé.
Une entrée en vigueur à la rentrée 2017
L'objectif était de trouver avant fin octobre un consensus sur la question délicate de la sélection à l'université, qui opposait syndicats étudiants et présidents de facs, afin que cette réforme puisse entrer en vigueur à la rentrée 2017. Les facultés de droit et de psychologie pourront toutefois sélectionner entre la première (M1) et la deuxième année (M2), car plusieurs concours se passent après l'obtention du M1.
Le candidat refusé au master de son choix pourra solliciter le recteur, (...) Lire la suite sur 20minutes.fr