PROPRETE - Sur 1.500 candidatures, 307 personnes auront suivi en 2016 cette formation dispensée par l’école de la propreté (18e arrondissement) pour devenir éboueurs de la ville de Paris…
Armée de son balai et d’un gilet couleur « vert bambou » sur les épaules, Barbara, 24 ans, originaire de l’Oise, nettoie les caniveaux et les rues de Paris. Les gestes sont encore un peu hésitants, et pour cause. C’est sa première journée. Comme elle, ils sont vingt à avoir débuté ce lundi leur formation pour devenir agents de propreté de la ville de Paris. Un enseignement théorique et pratique, dispensée par l’école de la propreté, située dans 18e arrondissement. Durant douze jours, ils vont apprendre les rudiments du métier. Car pour Barbara, c’est un changement de cap dans sa vie.
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« Balayer est un geste qui pourrait paraître simple. Mais non »
« J’ai travaillé durant deux ans dans le secteur de l’immobilier, puis je me suis tourné vers la vente par téléphone, et finalement vers le métier d’éboueur », explique-t-elle. « En fait, je me suis rendu compte que j’étais attirée par les métiers physiques tout en étant à l’extérieur », ajoute la jeune fille, sous le regard de son formateur. Au programme des prochains jours : Des cours théoriques sur la collecte, le balayage ou encore les postures à prendre. Et des cours pratiques, comme apprendre des gestes techniques et à se déplacer en toute sécurité à n’importe quelle période de l’année.
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« Aujourd’hui, il s’agit d’une prise en main avec les premiers gestes. On leur apprend à se servir d’un balai », note Jérôme, 41 ans, éboueur parisien et formateur depuis plus d’un an. « Balayer est un geste qui pourrait paraître simple. Mais non. Il faut plutôt coucher le balai car on ne le manie pas comme à la maison. Balayer à côté de voitures c’est complexe par exemple, (...) Lire la suite sur 20minutes.fr