L'enquête «cadre de vie et sécurité» menée par l'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) établit aussi que, l'année dernière, 1,12 million de femmes se sont déclarées agressées et 2,9 millions insultées. Soit davantage que les hommes.
L'enquête «Cadre de vie et sécurité» 2016 menée par l'Observatoire de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) révèle mercredi que plus de 21 % des personnes de 14 ans et plus ont dit avoir observé personnellement des phénomènes de consommation ou de trafic de drogues dans le quartier ou le village au cours des 12 mois qui précédaient.
Cette part «a augmenté de plus de 3 points par rapport aux années 2007-2010», précise l'étude qui se fonde sur un échantillon de 15.401 personnes. La proportion des sondés disant observer ces phénomènes de drogue «souvent ou de temps en temps» est passé de 13,6 % en moyenne de 2007 à 2010 à 16,7% en 2016, soit + 3,1 points.
La même étude note que, pour la première fois depuis 2006, «le nombre estimé de femmes de 14 ans et plus s'étant déclarées victimes de violences physiques ou de menaces hors ménage a été supérieur à celui des hommes». En 2015, l'ONDRP compte 1.120.000 femmes et 1.087.000 hommes victimes.
Retrait frauduleux sur les comptes bancaires en hausse
Pour les insultes (hors vol, hors ménage, hors violences physiques ou menaces), le nombre de femmes se disant victimes est, toujours selon l'étude, aussi «orienté à la hausse en 2015 alors que ce n'est pas le cas de celui des hommes». Les experts notent que pas moins de 2,9 millions de femmes déclarent avoir été la cible de propos dégradants et choquants l'année dernière, contre 2,3 millions d'hommes.
Outre une «forte hausse des retraits frauduleux sur compte bancaire», qui a visé 1,1 million de ménages en 2015 contre moins de 900.000 l'année précédente, une diminution de la «proportion de personnes déclarant ressentir de l'insécurité à leur domicile ou (...) Lire la suite sur Figaro.fr