C'est un signalement sur internet qui a alerté les autorités. Lors d'une conversation sur un site de jeux vidéo, un homme de 23 ans habitant Argenteuil, dans le Val d'Oise, écrit qu'il cherche à se procurer une arme de type kalachnikov pour commettre un attentat, selon les informations de RMC. Ces propos sont alors signalés sur la plateforme internet-signalement.gouv.fr.
Lorsque les policiers arrivent à son domicile pour l'interpeller mercredi dernier, il les menace avec un couteau. Deux autres armes blanches sont retrouvées dans sa voiture, selon la radio. Mais aucune arme à feu.
Déjà condamné l'an dernier
Ses propos en garde à vue sur sa volonté de s'en prendre au chef de l'État lors du défilé du 14 juillet, et ses déclarations contre les noirs, les arabes, les juifs et les homosexuels, conduisent les policiers à le confier à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, selon l'agence Reuters. Il a depuis été mis en examen samedi pour entreprise individuelle terroriste.
Se décrivant comme «nationaliste», il graviterait dans des milieux proches de l'extrême droite. «Instable psychologiquement» mais «conscient et déterminé» selon RMC, il a déjà été condamné en 2016 pour apologie du terrorisme.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle menace est mise au jour en France. En 2002, Maxime Brunerie, un militant néonazi de 25 ans, avait tenté d'assassiner le président Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet. Il s'était rendu sur les Champs avec un fusil 22 long rifle dissimulé dans un étui à guitare. Il avait ouvert le feu lorsque l'ancien chef de l'État se trouvait à seulement vingt mètres de lui, avant d'être maîtrisé par plusieurs badauds.