L'avenir des chantiers nazairiens se précise. La justice sud-coréenne a retenu, mardi 3 janvier, le constructeur naval italien Fincantieri comme candidat préféré à la reprise du chantier naval STX France de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).
Le groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding, actionnaire majoritaire du chantier de Saint-Nazaire, se débat depuis des années avec des pertes croissantes. Il a officiellement été mis en vente, en octobre, par la justice sud-coréenne, en même temps que sa filiale française. Les chantiers de Saint-Nazaire, détenus pour un tiers par l'Etat français, sont sa seule filiale rentable.
Fincantieri doit à présent mener une étude de terrain sur les chantiers navals français et se mettre d'accord sur un prix d'achat avec le groupe sud-coréen. Un accord pourrait alors être signé, permettant au groupe italien d'acquérir 66,6 % de STX France.
Un carnet de commandes bien rempli
Les noms de Fincantieri, du néerlandais Damen et du groupe naval français DCNS avaient été avancés pour la reprise de la florissante filiale française de STX Offshore and Shipbuilding. Mais l'Italien avait été le seul à faire une offre de reprise, la semaine dernière, dans les délais impartis.
Contrairement à sa maison mère, STX France, qui compte 2 600 salariés et fait travailler environ 5 000 sous-traitants, est en pleine forme, avec un carnet de commandes très bien rempli. STX France avait été revendu à STX en 2008 par le Norvégien Aker Yards, qui l'avait racheté en 2006 à Alstom.