Ségolène Royal l'avait promis : des portiques de sécurité seront installés dans toutes les gares après les attentats de Paris en novembre. Le 20 décembre 2015, les passagers du Thalys au départ de Lille et de Paris sont les premiers à passer sous les portiques. En janvier, la France tente alors d'entraîner dans cette démarche les autres pays traversés par le Thalys. Fin mars, la
SNCF s'aperçoit que ces portiques coûtent trop cher : 2,5 millions d'euros par an et par quai. Impossible de les déployer dans toute la France. En plus, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne refusent de les mettre en place dans les gares du Thalys.
Portiques démontés à Nice
Il faut trouver d'autres solutions. Le 3 avril, la SNCF teste des portillons de contrôle des billets. Elle développe aussi des caméras capables de repérer les comportements et les colis suspects. Le 10 mai, le président de la région PACA Christian Estrosi annonce que lui aussi teste les portiques de sécurité. Mi-novembre, les fameux portiques ont été démontés en catimini. Un an après, la SNCF tente de trouver des équipements moins chers que les portiques-scanner. Les portillons antifraude équipés de caméras intelligentes pourraient être la solution.