Prudent en début d'année dans un environnement macro-économique compliqué, Schneider Electric s'affiche désormais plus confiant pour 2016 et s'attend même à une meilleure rentabilité, fruit d'un effort sur ses coûts et sa productivité, compensant des ventes peu dynamiques.
Le géant des équipements et services électriques l'avait annoncé: face à une activité morose en Chine, son deuxième marché, et auprès du secteur pétrolier, il entendait se concentrer sur ses marges, ne pouvant espérer de réelle croissance de son chiffre d'affaires.
La progression de 13% à 809 millions d'euros de son bénéfice net et de 0,8 point à 13,3% de sa marge d'Ebita (bénéfice avant impôts, taxes et amortissements) au premier semestre illustrent cette stratégie et sont supérieurs aux attentes des analystes.
A l'inverse, le chiffre d'affaires atteint 11,85 milliards d'euros, en repli de 7,8% en données publiées, et quasi stable (-0,1%) en organique. Sur le seul deuxième trimestre, il s'affiche à 6,2 milliards d'euros, en recul de 0,5% en organique.
Ces résultats obtenus "dans un environnement difficile" illustrent "des progrès significatifs sur les initiatives de réduction des coûts et de simplification", a commenté le PDG du groupe Jean-Pascal Tricoire, cité dans un communiqué, alors que le groupe était depuis début juin sous le coup d'une menace d'abaissement de sa note par l'agence Moody's.
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