Comment mieux assurer les remplacements de professeurs absents, ainsi que l'information donnée aux familles? La ministre Najat Vallaud-Belkacem doit annoncer officiellement mardi, une batterie de mesures pour répondre à cette lancinante préoccupation des parents.
Pour les écoles maternelles et primaires, il y aura un vivier unique de remplaçants par département, alors que jusque-là, leur zone d'intervention pouvait être plus réduite. Cela devrait permettre de limiter l'affectation successive d'enseignants différents devant les enfants, selon la rue de Grenelle.
Dans le secondaire, en cas d'absence courte, c'est l'établissement qui est censé se débrouiller avec des heures supplémentaires assurées par d'autres enseignants. Au-delà de quinze jours, l'académie doit se charger du remplacement. Le ministère veut "réactiver" des protocoles de remplacement des absences courtes, créés en 2005 mais "tombés en désuétude dans de nombreux établissements".
Pour les absences ponctuelles mais à répétition, dites "absences perlées", le ministère veut généraliser à la rentrée 2017 des protocoles pour "mieux accompagner les personnels en difficulté" (les recevoir, envisager des solutions type tutorat, allégement de service, retrait temporaire...).
La gestion des absences prévisibles doit aussi être améliorée. Ainsi, des formations d'enseignants pourront être organisées pendant les petites vacances, sur la base du volontariat et rémunérées. De même, les jurys et les préparations d'examen seront "organisés de préférence le mercredi après-midi".
Un guide sur les autorisations d'absence sera élaboré.
Le ministère s'engage à publier tous les ans des indicateurs nationaux sur les non remplacements.
Lire la suite : Remplacement de professeurs absents: de nouvelles mesures en vue