Le virus Zika se transmet essentiellement par la piqûre de moustiques Aedes aegypti ou A. albopictus, mais aussi par voie sexuelle. La plupart des personnes infectées ne présentent pas de symptômes et, pour celles qui en ont, ils restent légers : éruption cutanée, fièvre, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, conjonctivite, maux de tête. Mais une femme enceinte peut transmettre le virus à son enfant chez qui l’infection cause une pathologie grave, la microcéphalie. Des complications neurologiques peuvent avoir lieu chez des adultes qui développent un syndrome de Guillain-Barré. Il n’existe actuellement ni vaccin ni traitement spécifique du Zika.
Le 29 juillet, aux États-Unis, le CDC a annoncé que quatre personnes ont probablement été infectées par des piqûres de moustiques A. aegypti locaux aux États-Unis. D’après Tom Frieden, directeur du CDC, cette transmission par des moustiques a eu lieu il y a quelques semaines dans plusieurs endroits de Miami. À la date du 27 juillet 2016, il y avait eu 1.658 cas de Zika aux États-Unis (Hawaï compris) ; aucun n’était dû à une transmission locale et 15 étaient liés à une transmission sexuelle. La priorité pour les autorités sanitaires est de protéger les femmes enceintes pendant la saison des moustiques. Pour éviter les piqûres, le CDC recommande d’utiliser des répulsifs, de porter des vêtements couvrants, de protéger les fenêtres, portes, avec des écrans et de supprimer les eaux stagnantes où les moustiques pondent leurs œufs.
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