- La maladie de Parkinson est liée à la perte de neurones à dopamine.
- Des chercheurs suédois ont reprogrammé des astrocytes en neurones à dopamine grâce à un virus.
- Chez des souris modèles pour Parkinson, cette thérapie cellulaire améliore les symptômes moteurs.
En France, la maladie de Parkinson touche environ 200.000 personnes. Neurodégénérative, elle est liée à la perte de certains neurones -- ceux qui produisent la dopamine -- présents dans la substance noire du cerveau. Actuellement, le traitement phare consiste à compenser ce déficit. Cependant, même s'ils réduisent les symptômes, ces médicaments n'empêchent pas la maladie de progresser.
Pour remplacer les neurones qui fabriquent la dopamine, des chercheurs ont déjà proposé des thérapies à partir de cellules souches. Mais cela implique d'en greffer dans le cerveau des patients, une procédure invasive qui pose aussi des problèmes techniques.
C'est pourquoi des chercheurs de l'institut Karolinska de Stockholm ont choisi une autre stratégie : transformer des astrocytes, des cellules de soutien présentes dans le cerveau, en neurones à dopamine.
Les chercheurs ont mis au point un cocktail appelé NeAL218, contenant trois gènes (NEUROD1, ASCL1 et LMX1A, trois facteurs de transcription) et une petite molécule d'ARN (miR-218). Ils ont utilisé un lentivirus pour infecter les astrocytes et transmettre ces gènes. Les résultats viennent de paraître dans Nature Biotechnology.
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