Les technologies utilisées dans les capteurs de ces smartphones — qui ne sont pas encore référencés au catalogue de Sony, preuve que le constructeur préfère, pour l'heure, s'en préserver l'exclusivité — ne sont pas nouvelles. En effet, depuis deux ans déjà, certains compacts experts de la marque (RX100 IV, RX100 V, RX10 II, RX10 III) utilisent des capteurs BSI CMOS sur lesquelles de la DRAM est soudée. La différence physique et technique, ici, est que, outre la taille inférieure des capteurs, les 1 Go de DRAM se situent entre entre la surface sensible et les circuits électriques. Nous étions particulièrement inquiets quant aux soucis de chauffe du capteur, ayant déjà rencontré le problème sur les APN de Sony et redoutant qu'il s'amplifie du fait de l'espace restreint dans un smartphone. Les ingénieurs ont désiré nous rassurer en nous montrant un éclaté d'un de leurs terminaux. Lors de nos essais, la partie supérieure du téléphone a bel et bien chauffé, mais pas dans des proportions critiques. Des mesures sur un modèle final s'imposeront cependant.
Après cette digression physique, concentrons-nous sur le maniement de ce mode "super slow motion". Pour l'activer, il faut tout simplement ouvrir l'application photographique, glisser sur la gauche pour passer en mode vidéo puis cliquer sur l'icône "Super slow motion" à côté du bouton rouge de déclenchement. Là, un recadrage est appliqué. Nous n'avons pas pu le mesurer exactement, par manque de temps et de référence, mais, au juger, il est d'un facteur 1,3x. Pourquoi ne pas utiliser tout le capteur en slow motion ? Tout simplement pour minimiser la chauffe — pas fous, les ingénieurs ! Pour filmer, il faut d'abord lancer la vidéo en vitesse normale puis, lorsqu'on désire appliquer le slow motion, cliquer sur la touche dédiée, comme montré dans la vidéo ci-dessous. Sur le principe, c'est finalement assez simple, mais il faut quand même attraper le coup de main.
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