À l'occasion du CVPR (Computer Vision and Pattern Recognition) qui se tient à Hawaï du 21 au 26 juillet 2017, Harry Shum, vice-président de l'unité de recherche sur l'intelligence artificielle de Microsoft, a donné quelques précisions sur l'HoloLens 2, la seconde version du masque de réalité augmentée de Microsoft. Celle-ci va miser sur l'intelligence artificielle, à travers sa nouvelle puce Holographic Processing Unit (HPU) 2.0.
Cette nouvelle mouture intègrera également un coprocesseur qui va aider la HPU à traiter les informations venant des capteurs embarqués, notamment pour le calcul de la profondeur, l'analyse des mouvements de la tête, la gestion de la force d'inertie ou encore le traitement des images de la caméra infrarouge. Il s'agit également de réduire au maximum le temps de latence entre ces informations et la réponse du casque. Ce co-processeur dédié à l'intelligence artificielle exécutera nativement les Réseaux Neuronaux Profonds, ou DNN (Deep Neural Networks) dans la langue de Shakespeare. Ces DNN sont un ensemble d'algorithmes réalisés d'après le fonctionnement du cerveau humain, d'où le terme "neuronal — une technique aussi connue sous le nom de "deep learning". Ils sont conçus pour reconnaître des modèles numériques et les interpréter comme des éléments du monde réel : musique, photos ou texte, par exemple. Les DNN permettent ainsi d'analyser quantité de données et de réaliser des groupes et des classifications rapidement. Google utilise d'ailleurs un genre de DNN — et donc d'intelligence artificielle — pour écarter les applications malveillantes de son Play Store.
Ce processeur dédié à l'IA tournera en continu, sans toutefois affecter l'autonomie du masque lui-même, selon Microsoft.
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