Souvenez-vous, en 2010 Steve Jobs publiait une lettre de rupture à l'attention d'Adobe et de Flash. C'était l'époque de l'iPad, l'un des premiers terminaux domestiques volontairement non compatibles avec la technologie du développeur américain. Pour Jobs, Flash appartenait à une ancienne époque, celle du PC, et n'avait plus grand-chose à faire sur le Web moderne. Si ce choix a longtemps été décrié, car les machines d'Apple ne proposaient alors plus une expérience complète du Web, force est de constater que les choses se sont rapidement compliquées pour Adobe. Longtemps meilleur ami des navigateurs, Flash a vu son influence réduite au fil du temps en raison des trop nombreuses failles de sécurité qui ont largement terni sa réputation.
Fin programmée dans 3 ans
C'est en fait en 2020 que Flash disparaîtra pour de bon. Dans son annonce, Adobe explique que les formats plus ouverts tels que le HTML5, WebGL et WebAssembly sont arrivés à un stade où ils peuvent désormais être utilisés afin de produire des contenus aussi aboutis que ceux auparavant réalisés à l'aide de Flash. Trois petites années, c'est donc ce qu'il reste aux services encore dépendants de la technologie d'Adobe pour s'adapter. On pense ainsi à l'excellent service d'édition d'images Pixlr ou à d'autres services du même type. Quoi qu'il en soit, qu'une technologie fermée laisse place à des formats ouverts est forcément une excellente nouvelle.
Lire la suite : Adobe va enfin tuer Flash