Benoît Hamon présente son programme ce jeudi matin à la Maison de l'architecture. Un programme qui prévoit quelques points-clefs comme le revenu universel, la taxe sur la robotisation ou encore sur la taxation des superprofits des banques.
Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, explique que son projet de « futur désirable » a été construit de manière collaborative. Pour certains aspects, il s'est inspiré des projets de ces anciens « adversaires de la primaire », « même si je n'aime pas le mot, adversaire ».
Il a d'ailleurs remercié Jean-Luc Bennahmias pour sa présence. Mais aussi Arnaud Montebourg, Sylvia Pinel (Parti Radical de Gauche) et Yannick Jadot (EELV) pour leur soutien. Dans la salle, on peut d'ailleurs observer la présence de Cécile Duflot, d'Aurélie Fillippetti, qui représente le clan Montebourg, de Christian Paul, chef de file des frondeurs, Gérard Filoche ou encore de Marie-Noëlle Lienemann.
« Nous ne pouvons plus continuer à consommer et à produire comme nous le faisions jusqu'ici », a-t-il lancé. Les axes importants qui préoccupent le candidat Benoît Hamon sont : la transition écologique, la révolution numérique et le niveau d'exigence démocratique.
Campagne polluée par l'argent
Le socialiste se plaint que la campagne pour la présidentielle soit « polluée par l'argent ». Pour lui, les candidats se préoccupent « moins de l'intérêt général » que de satisfaire « une somme d'intérêts privés ».
Et dans ce domaine de l'argent omniscient, il ne voit pas de différence entre les candidats Fillon et Macron. Par souci de transparence, il reconnaît avoir lui-même reçu un don de la part d'une productrice de cinéma. En l'occurrence il s'agit d'une femme, Michèle Ray-Gavras, épouse de Costa-Gavras, réalisateur franco-grec de Z, L'Aveu, Missing et Amen. Elle lui a fait un don de 4600 euros. « Son influence éventuelle ne pourra que m'être bénéfique ».