Littérature: une rentrée d'hiver marquée par de grands retours

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Paris (AFP) - Près de 20 ans que les millions de lecteurs de la saga Malaussène attendaient ce moment. Daniel Pennac va exaucer leurs voeux dès le 3 janvier avec "Le cas Malaussène 1, Ils m'ont menti" (Gallimard), un des plus attendus des 517 romans de la rentrée littéraire d'hiver.

Du côté étranger, les lecteurs de la mystérieuse auteure italienne Elena Ferrante se précipiteront (également le 3 janvier) sur "Celle qui fuit et celle qui reste" (Gallimard), 3e volet de "L'amie prodigieuse", roman consacré meilleur livre de l'année 2016 par le magazine Lire.

La réapparition de Benjamin Malaussène (5 millions d'exemplaires vendus depuis la création du personnage en 1985) ou la suite des aventures des Napolitaines Lila et Elena résument la tendance de cette rentrée d'hiver: le retour des valeurs sûres.

Selon le recensement effectué par Livres Hebdo, 517 romans doivent paraître en janvier et février. Parmi eux, il y a 337 romans français dont 66 premiers romans et 180 romans étrangers.

Plusieurs poids-lourds des lettres françaises sont dans les catalogues des maisons d'édition. Stock annonce ainsi "Le bureau des jardins et des étangs", un roman se situant au Japon autour de l'an Mille, signé Didier Decoin de l'académie Goncourt. JC Lattès publie de son côté "Danser au bord de l'abîme" de Grégoire Delacourt, auteur notamment en 2012 du best-seller "La liste de mes envies". On retrouve chez Grasset Patrick Besson avec "Cap Kalafatis" mais aussi le subtil Denis Grozdanovitch, auteur de l'indispensable "Petit traité de désinvolture" qui revient avec "Le génie de la bêtise".

Au Seuil, on retrouvera Michel Braudeau qui nous raconte dans "Place des Vosges" son expérience de jeune romancier à la fin des années 1960 mais aussi le Franco-Marocain Abdellah Taïa, auteur du courageux et bouleversant "Celui qui est digne d'être aimé" sur la vie d'un jeune Marocain homosexuel à Paris.

- Hacker russe -

Mazarine Pingeot publie un nouveau roman, "Théa", chez Julliard, et Éric Chevillard déploie sa légendaire fantaisie dans "Ronce-Rose" (Minuit). Il faudra attendre le 5 février pour retrouver Christian Oster, prix Médicis en 1999, avec "La vie automatique" (L'Olivier). Publié chez Buchet-Chastel, Nan Aurousseau a écrit le roman (noir et inquiétant) au titre le plus énigmatique: "Des coccinelles dans des noyaux de cerise".


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