L'heure était au recueillement et à l'émotion à Nice samedi, où un hommage national est rendu aux victimes en présence de François Hollande, trois mois après l'attentat qui a fait 86 morts sur la Promenade des Anglais.
"Aujourd'hui, le monde entier, la France, est Nice. #ILoveNice", a tweeté le président LR de la région Paca et premier adjoint de Nice Christian Estrosi, avant le début de la cérémonie.
Celle-ci a débuté à 11H00, en présence du chef de l'État, dans un climat alourdi par son impopularité et l'annonce répétée aux Français que cet attentat ne serait pas le dernier, et à l'issue d'une semaine marquée par les polémiques nées de la publication d'un livre de confidences écrit par deux journalistes du Monde. L'attentat de Nice est le plus important qu'ait connu la France depuis ceux de janvier (17 morts) et novembre 2015 (130 morts) à Paris et Saint-Denis.
Autour de François Hollande, des membres du gouvernement, des élus, des délégations étrangères, 200 familles endeuillées, plus 1.000 victimes et personnes choquées ont été invitées sur la Colline du Château qui s'élève en bord de mer près du Vieux-Nice.
A 10H00, sous un soleil d'automne, le site était déjà bouclé. Convois officiels et navettes se succèdent, escortés par des motards de la gendarmerie. Au centre, un vaste rectangle de gravier blanc, et une fontaine éphémère, sur laquelle des lycéens doivent déposer 86 roses blanches.
Les noms des 86 victimes décédées, dont près d'un tiers de personnes musulmanes, seront aussi lus au cours de la cérémonie. Quinze enfants ou adolescents sont décédés le 14 juillet, et 98 ont été blessés.
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