Le feu, on le sait, a des vertus purificatrices. Et en banlieue, les purificateurs sont nombreux…
Dans les années 30, en Allemagne, on brûlait des livres. Ceux des auteurs qui ne correspondaient pas au politiquement correct et au racialement correct édictés par les nazis. Puis après cette mise en bouche et à la recherche d’une pureté absolue, on emprisonna les auteurs de ces livres. Puis, feu d’artifice final, on brûla leurs corps dans des fours crématoires. Les nazis, qui avaient quand même un peu de culture historique, s’inspiraient de l’Inquisition espagnole. Cette dernière commença par brûler les textes séditieux et hérétiques. Et pour parvenir à la plénitude de la foi, elle brûla ensuite les hérétiques eux-mêmes.
La racaille de banlieue n’a jamais entendu parler de l’Inquisition. Elle ne sait pas non plus ce qu’est un livre : il lui arrive juste de temps en temps de mettre le feu à une école ou à une bibliothèque où il y en a. C’est donc très spontanément, sans aucune connotation idéologique et religieuse, qu’elle retrouve les mécanismes qui motivèrent les moines espagnols et les SA d’Adolf Hitler. Tout ça dans le désordre, sans plan réfléchi, avec une fougue un peu anarchique Celle de la jeunesse car la racaille est jeune. Le but est de montrer aux populations apeurées qui règne en maître sur certains territoires. Et c’est assez réussi.
La racaille a quelques points communs avec les islamistes. Non, non ne vous réjouissez pas racistes et autres islamophobes : il n’est question ici ni d’origine, ni de religion ! Il y a des islamistes "modérés". Là où ils exercent leur pouvoir, ils ne lapident pas les femmes non voilées : ils se contentent simplement de les fouetter. De la même façon, ils n’égorgent pas les blasphémateurs et les mécréants : ils les frappent, les emprisonnent ou les convertissent de force. Ils sont (...)lire la suite sur Atlantico