L'État français s'apprête
à vendre les aéroports de Nice et Lyon. Une opération qui devrait rapporter près de 1,7 milliard d'euros. Mais qu'en est-il pour les usagers ? "Il est trop tôt pour le dire (...) mais il devrait y avoir, normalement, plus d'investissement", assure Jean-Marc Vittori, éditorialiste au journal Les Échos. Or ces investissements devraient servir aux passagers.
"L'État est un pigeon"
Une analyse qu'est loin de partager Christophe Ramaux. "L'État est un pigeon en ce qu'il se prive d'une activité extrêmement rentable", fustige le membre des "économistes atterrés", pour qui il est peu vraisemblable que les actionnaires privés aillent "investir pour les beaux yeux des passagers. "La privatisation ne veut pas dire que les actionnaires vont pouvoir faire n’importe quoi", rétorque Jean-Marc Vittori.