Riner, l'ogre des tatamis, Manaudou, le colosse marseillais, Dibaba, la gazelle éthiopienne ou encore Phelps, l'unique: les Jeux de Rio auront des allures de piste aux étoiles vendredi, alors que l'ombre du dopage menace encore et toujours.
Quatre noms, quatre destins. Mais un géant au-dessus: Phelps, le nageur américain. Dans 48 heures, le plus grand sportif de l'histoire olympique va définitivement raccrocher. Mais avant, il lui reste deux médailles d'or à aller chercher, histoire d'assommer définitivement toute concurrence.
Jeudi soir, c'était le 200 m 4 nages pour la 26e médaille olympique de sa carrière, la 22e en or. Ce vendredi, ce sera le 100 m papillon. Puis, samedi soir, le relais 4x100 m 4 nages. Le "Kid de Baltimore" pourrait alors quitter la scène avec 28 médailles, dont 24 en or, après avoir épuisé les reporters en mal de superlatifs et écoeuré les bookmakers.
Du côté du tatami, le défi est différent pour Teddy Riner. Invaincu depuis décembre 2010, il n'a qu'un combat tous les quatre ans pour graver sa supériorité dans le marbre.
En cas de victoire cet après-midi, il cumulera deux titres olympiques et huit de champion du monde et s'installera au sommet de l'histoire de son sport. Tirant derrière lui une équipe de France qui compte déjà 11 médailles, mais seulement deux titres olympiques pour l'instant. Moitié moins que Phelps à lui tout seul...
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