Garçon ou fille ? Vous avez certainement entendu parler de ces méthodes « naturelles » qui permettraient d'influencer le sexe de votre futur enfant : régimes alimentaires plus ou moins salés ou riches en fruits de mer, positions du Kamasutra censées favoriser certains spermatozoïdes ou dates des rapports sexuels par rapport à l'ovulation...
Les futurs parents ne sont pas les seuls à se passionner pour cette problématique : la recherche en médecine s'y intéresse aussi, car cela pose la question du rôle des paramètres physiologiques dans le sex-ratio des naissances. Ainsi une étude de 2008 avait suggéré que les femmes qui mangeaient plus de céréales et d'aliments riches en potassium avaient davantage de chances d'avoir un garçon. Mais cette étude a été critiquée par d'autres scientifiques qui ont mis en cause la méthode utilisée.
Ici, une nouvelle recherche parue dans la revue American Journal of Hypertension a trouvé un autre facteur qui prédirait le sexe de bébé : la pression artérielle de la mère avant sa grossesse. Dans cette étude, une équipe de chercheurs canadiens et chinois a suivi un large échantillon de femmes qui avaient un projet de maternité, pour savoir s'il y avait un lien entre la santé de la mère avant sa grossesse et le sexe du bébé.
Tension artérielle plus élevée chez les mamans de garçons
La cohorte étudiée était composée de 1.411 jeunes mariées de Liuyang, en Chine. Des mesures de pression artérielle, cholestérol, triglycérides, glucose ont été réalisées. Toutes les jeunes femmes ont ensuite démarré une grossesse, en moyenne 26 semaines plus tard. Ceci a conduit à la naissance de 739 garçons et 672 filles.
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