Après New York et Londres, les projecteurs se braquent mercredi sur les podiums milanais, où institutions politiques et industrie de la mode font jouer les synergies pour tenter de rendre la capitale lombarde et sa "Fashion Week" incontournables.
Le nouveau maire de Milan, Giuseppe Sala, n'a pas hésité à lancer un appel en ce sens lors de la présentation de ces défilés de prêt-à-porter féminin pour l'été prochain, qui vont se succéder jusqu'à lundi.
"La Semaine de la mode doit devenir un moment d'attraction pour tous. Je demande au système de la mode d'être le plus ouvert et inclusif possible", a-t-il insisté, invitant les protagonistes du "Made in Italy" à répondre au soutien que leur accordent la ville et le gouvernement "en participant et en s'impliquant".
Dès mercredi, Gucci, Blugirl, Alberta Ferretti ou encore N°21 doivent ouvrir le bal. Au total, Milan va accueillir 71 défilés et 90 présentations de collections, en faisant se côtoyer grandes griffes, marques positionnées dans le moyen-haut de gamme et jeunes stylistes.
Cette semaine est cruciale pour la ville, à commencer par ses restaurateurs, commerçants et hôteliers.
"Les retombées économiques indirectes de la "Fashion Week" de septembre sur la ville sont estimées autour de 48 millions d'euros", explique Cristina Tajani, adjointe au maire chargée des politiques du travail, des activités productives, du commerce et des ressources humaines.
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