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«?La transition vers un système de transport plus vert n'aura pas lieu sans l'adhésion du public?», affirme Jessika Trancik, professeur associée en Études énergétiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Et pour remporter l'adhésion du public, l'un des leviers les plus sûrs reste celui du porte-monnaie. Alors, avec son équipe, elle a étudié 125 modèles de voitures disponibles aujourd'hui sur le marché américain afin de fournir aux consommateurs, une information mettant en balance, les émissions de CO2 et les coûts des véhicules.

Pour évaluer le coût d'une voiture, les chercheurs du MIT ont inclus non seulement son prix d'achat, mais aussi les coûts d'entretien et d'utilisation. Et pour évaluer les quantités de CO2 émis par les véhicules, ils n'ont pas seulement considéré les émissions des gaz d'échappement. Ils ont également pris en compte celles générées par la fabrication de la voiture ainsi que celles provenant de la production du carburant ou de la production de l’électricité nécessaire à son fonctionnement. Des choix qui expliquent la variabilité régionale des résultats (part d'électricité renouvelable plus importante dans le mix énergétique local, par exemple). Mais en moyenne, ce sont bien les voitures les plus propres qui coûtent aussi le moins cher au kilomètre parcouru.

Toujours dans l'idée de rendre l'information accessible au plus grand nombre, l'équipe du MIT a également décidé de développer une application baptisée CarbonCounter. Celle-ci permet aux usagers de la route de situer les performances économiques et environnementales de toutes les voitures incluses dans le panel. De quoi prendre une décision éclairée au moment d'une future acquisition.


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