Les universités américaines continuent de dominer le classement de Shanghaï, dont la dernière édition est parue lundi 15 août, avec 16 établissements parmi les 20 premiers. Pour la quatorzième année d’affilée, Harvard est leader de ce classement des 500 meilleures universités du monde établi par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Stanford et Berkeley (qui gagne une place par rapport à 2015), les deux prestigieux établissements de la région de San Francisco, complètent le podium. Cambridge (4e), est la première école européenne, mais sa rivale Oxford progresse de 13 places (7e).
Les Français pointent loin derrière : l’université Pierre-et-Marie-Curie (39e), l’université Paris-Sud (46e) et l’Ecole normale supérieure (87e) sont les seules à faire partie d’un top 100 où les Chinois entrent pour la première fois (Tsinghua, 58e, et Pékin, 71e).
La France au sixième rang
La place de la France « doit d’abord être analysée au regard des spécificités des établissements français, notamment de leur forte dispersion », a commenté Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il s’est félicité du 6e rang global de la France (derrière les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Australie), qui maintient 22 établissements dans les 500 premiers.
« L’excellence et les spécificités de l’enseignement supérieur et de la recherche français doivent s’apprécier globalement au vu de tous les classements existants », a-t-il ajouté dans un communiqué, dans lequel il rappelle que, dans le classement Reuters sur les institutions de recherche mondiales les plus innovantes, « le CEA occupe la 1re place, le CNRS la 5e, l’Inserm la 10e et l’Institut Pasteur la 17e ».
Le classement de Shanghaï, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1 200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Prix Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou (...)