), nous nous ferons une joie d’exorciser votre traumatisme.Quand Raphaël, 21 ans, rencontre Agnès, la trentaine, il n’imagine pas que la soirée va virer à la catastrophe.
La semaine dernière, on vous racontait l’histoire de Julien confronté, en plein rendez-vous galant, à la chute d’un SDF dans le canal Saint-Martin.
Pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi : nous avons lancé une série de témoignages sur les applis et sites de rencontres. Si vous avez vous-même vécu un « date » bien moisi, écrivez-nous (rgreusard@rue89.com), nous nous ferons une joie d’exorciser votre traumatisme.
Qui ?
Elle : Agnès, 31 ans, infirmière.
Lui : Raphaël, 21 ans, militaire (c’est lui qui raconte l’histoire).
Avant la rencontre
Ma dernière relation sérieuse remonte au lycée. A la sortie de mon bac, je me suis engagé dans l’infanterie des forces armées. J’ai intégré une base proche de Paris.
L’armée compte peu de personnel féminin, c’est difficile de faire des rencontres. En janvier 2016, je m’inscris sur Tinder sur le conseil d’amis. J’imagine pas y trouver la femme de ma vie, j’aspire à m’amuser. Après tout, je n’ai que 21 ans lors de l’inscription.
Les mois s’enchaînent sans beaucoup de matchs, je matche avec 3 ou 5 filles. J’en rencontre une dans un bar à Paris mais ça se passe mal. Nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêts.
En rentrant à la base, je change les paramètres de l’application. Je mets le curseur de l’âge maximum à 35 ans. Oui, après le dernier rendez-vous, j’ai envie de partager une conversation avec quelqu’un de plus vieux, plus mature.
Je découvre le profil d’Agnès, 31 ans. Quand je l’ai vue, j’ai vraiment kiffé. Je la trouve magnifique. Je suis réticent au départ, je me dis qu’elle ne cherchera jamais un mec de mon âge. Tant pis, je tente. Dans ma tête, je pense :
« Après tout je ne suis jamais sorti avec une femme plus âgée. »
Le « match »
« Bonjour, ça va ? Si jamais tu passes dans l’application, n’hésite pas à me répondre pour que nous fassions connaissance. »
Je suis partagé entre deux sentiments : la surprise et l’excitation. Je ne perds pas de temps et lui réponds tout de suite. Assez rapidement, nous échangeons nos numéros de téléphone.
Pendant deux mois, on échange plein de textos. Je lui demande son Facebook mais elle rétorque qu’elle n’est pas sur les réseaux sociaux.
On se raconte la routine du quotidien par SMS. Elle me dit qu’elle a besoin de décompresser de son boulot et qu’elle a envie de me voir. On parle de cul aussi. Elle me dit qu’elle fantasme de le faire avec un militaire.
Plusieurs fois, on se propose mutuellement des rencards mais avec mon métier de militaire et son poste d’infirmière, on galère à trouver une date....
Lire la suite - « Claque-moi, mords-moi ! » Pour Raphaël, un date Tinder assez malaise
Qui ?
Elle : Agnès, 31 ans, infirmière.
Lui : Raphaël, 21 ans, militaire (c’est lui qui raconte l’histoire).
Avant la rencontre
Ma dernière relation sérieuse remonte au lycée. A la sortie de mon bac, je me suis engagé dans l’infanterie des forces armées. J’ai intégré une base proche de Paris.
L’armée compte peu de personnel féminin, c’est difficile de faire des rencontres. En janvier 2016, je m’inscris sur Tinder sur le conseil d’amis. J’imagine pas y trouver la femme de ma vie, j’aspire à m’amuser. Après tout, je n’ai que 21 ans lors de l’inscription.
Les mois s’enchaînent sans beaucoup de matchs, je matche avec 3 ou 5 filles. J’en rencontre une dans un bar à Paris mais ça se passe mal. Nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêts.
En rentrant à la base, je change les paramètres de l’application. Je mets le curseur de l’âge maximum à 35 ans. Oui, après le dernier rendez-vous, j’ai envie de partager une conversation avec quelqu’un de plus vieux, plus mature.
Je découvre le profil d’Agnès, 31 ans. Quand je l’ai vue, j’ai vraiment kiffé. Je la trouve magnifique. Je suis réticent au départ, je me dis qu’elle ne cherchera jamais un mec de mon âge. Tant pis, je tente. Dans ma tête, je pense :
« Après tout je ne suis jamais sorti avec une femme plus âgée. »
Le « match »
« Bonjour, ça va ? Si jamais tu passes dans l’application, n’hésite pas à me répondre pour que nous fassions connaissance. »
Je suis partagé entre deux sentiments : la surprise et l’excitation. Je ne perds pas de temps et lui réponds tout de suite. Assez rapidement, nous échangeons nos numéros de téléphone.
Pendant deux mois, on échange plein de textos. Je lui demande son Facebook mais elle rétorque qu’elle n’est pas sur les réseaux sociaux.
On se raconte la routine du quotidien par SMS. Elle me dit qu’elle a besoin de décompresser de son boulot et qu’elle a envie de me voir. On parle de cul aussi. Elle me dit qu’elle fantasme de le faire avec un militaire.
Plusieurs fois, on se propose mutuellement des rencards mais avec mon métier de militaire et son poste d’infirmière, on galère à trouver une date....
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