Le Grand Palais dévoile le 1er octobre une rétrospective de l’artiste japonais, de ses premières estampes aux peintures de la fin de la vie. L’exposition investit la capitale jusqu’au 18 janvier prochain.
La première rétrospective en France
C’est l’un des événements de la rentrée : le Grand Palais organise une rétrospective de l’artiste japonais Katsushika Hokusai (1760-1849). Il s’agit de la plus grande rétrospective jamais organisée hors du Japon. L'un des commissaires de l’exposition, Seji Nagata, est un spécialiste et a décidé de montrer à la fois la richesse de l’oeuvre de l’artiste (difficile, en se baladant dans les salles, de penser qu’un même homme ait pu produire tant de travail) et son influence sur l’occident, et particulièrement sur la France. On cite notamment, parmi les grands artistes sensibles à son art Degas ou Manet. Le visiteur commence son parcours par une salle dans laquelle il découvre la fascination et la découverte d’Hokusai dans l’hexagone à la fin du 19e siècle.
Une œuvre fragile
L’exposition est majoritairement composée de superbes estampes, aux détails si délicats qu’il faut s’approcher pour distinguer un animal ou un homme sous une cascade. On y trouve aussi des livres (dont sa pièce maîtresse, ses Hokusai Manga, carnets de croquis d’une grande richesse) et quelques peintures. Une vidéo montre, au milieu du parcours, les techniques de gravure utilisées par l’artiste. Il reste très peu de dessins de sa main et les estampes ont été difficiles à exposer, le support étant particulièrement fragile. Dans le hors série du magazineBeaux-Arts, Laure Dalon, co-commissaire de l’exposition, explique : «les prêts des pièces les plus fragiles ou déjà exposées à plusieurs reprises nous ont été accordés pour une durée parfois très limitée.» Fait rare, l’exposition sera donc séparée en deux temps, avec dix jours de relâche entre le 21 et le 30 novembre, ce qui permettra de remplacer des oeuvres par des estampes équivalentes.
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