RELIGION - Le ministre de l’intérieur a également indiqué qu'« il y a plusieurs dizaines d’arrêtés d’expulsion en cours d’examen »…
Le ministre de l’Intérieur a rappelé ce lundi qu'« une vingtaine » de mosquées et salles de prière considérées comme radicales avaient été fermées depuis décembre. Et d’ajouter qu'« il y en aura d’autres », de même que des expulsions de prédicateurs extrémistes.
Bernard Cazeneuve s’exprimait devant la presse après avoir reçu place Beauvau le président et le secrétaire général du Conseil français du culte musulman (
CFCM), Anouar Kbibech et Abdallah Zekri.
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« Il n’y a pas de place - et nous nous le sommes dit - en France pour ceux qui dans des salles de prière ou dans des mosquées appellent et provoquent à la haine, et ne respectent pas un certain nombre de principes républicains, je pense notamment à l’égalité entre les femmes et les hommes », a souligné Bernard Cazeneuve.
Environ 120 lieux de prière dans le collimateur
« C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision il y a quelques mois, soit dans le cadre de l’état d’urgence, soit en mobilisant tous les moyens du droit commun, soit par des mesures administratives, de fermer des mosquées. C’est une vingtaine de mosquées et de salles de prière qui ont été fermées et il y en aura d’autres, compte tenu des informations dont nous disposons », a-t-il prévenu. La France compte quelque 2.500 mosquées et salles de prière, dont environ 120 sont considérées comme diffusant une idéologie fondamentaliste salafiste.
« Nous expulsons aussi : ce sont 80 arrêtés d’expulsions qui ont été pris » depuis 2012, a ajouté le ministre. « Il y a plusieurs dizaines d’arrêtés d’expulsion en cours d’examen, je poursuivrai avec la plus grande résolution cette politique », a-t-il martelé.
« Garantir la totale transparence dans le financement » des mosquées
La réunion de ce lundi (...)