Elle n’a plus donné signe de vie à quiconque depuis le 16 février. Charlotte Troadec, 18 ans, est portée disparue, comme son frère aîné, Sébastien, son père, Pascal, et sa mère, Brigitte. Qu’a-t-il pu leur arriver ? Les enquêteurs craignent le pire.
De nombreuses traces de sang ont été découvertes dans la maison d’Orvault. Les analyses ont révélé qu’elles appartenaient à tous les membres de la famille, sauf à Charlotte. D’autres prélèvements ont été effectués, en vain. Cette absence d’ADN intrigue forcément.
Une formation en Vendée
Après une scolarité sans histoire, la jeune femme avait quitté la région nantaise à la rentrée pour suivre un BTS de formation aux carrières sanitaires et sociales au lycée privé Notre-Dame à Fontenay-le-Comte, au sud de la Vendée. Elle logeait dans une résidence universitaire.
Discrète, inconnue des services de police, cette jeune femme mince, 1,65 m, cheveux châtains, était entourée par quelques amies. Sur son profil Facebook, on découvre qu’elle s’adonnait à des sorties typiques de son âge, qu’elle exprimait son émotion après les attentats survenus à Paris et Orlando.
Elle n’est pas titulaire du permis de conduire mais était inscrite dans une auto-école vendéenne.
« On l’entendait rarement »
« Elle était assez discrète et souriante, décrit Stéphanie, une ancienne collègue stagiaire, citée par LCI. Elle aimait lire, sortir avec des amis. À l’époque, elle disait qu’elle voulait travailler avec des enfants. »