Le dimanche 6 novembre, à 13 h 02, 29 voiliers vont s'élancers du port Olona, aux Sables-d'Olonne, pour le huitième Vendée Globe, une course de trois mois autour du monde, en solitaire et sans escale, devenue mythique. Tous sont des monocoques de classe Imoca, longs de 60 pieds comme disent les marins, soit 18,28 m. De loin, ils se ressemblent autant que des Formule 1. Pourtant, ils sont tous différents, par leur âge, leurs équipements, leur préparation et les moyens humains et financiers mis en branle pour leur aventure.
L'un d'eux, le 100 % Natural Energy, a une particularité visible : le logo Futura est collé sur la bôme de la grand-voile. Car nous adhérons pleinement à l'autre originalité, invisible celle-là : ce voilier bouclera son tour du monde sans consommer une goutte de combustible fossile. Pourquoi un voilier aurait-il besoin d'un moteur ? pourrait-on objecter. Parce que les bateaux de course au large ont un gros besoin d'électricité pour le pilote automatique, le désalinisateur, la quille hydraulique basculante et toute l'électronique de bord, ce qui contraint à embarquer un groupe électrogène et 200 litres de fuel.
Le skipper, le Néozélandais Conrad Colman, a dû batailler avec ténacité depuis des années pour mener à bout son projet et se retrouver « aux Sables », pour « le Vendée », comme disent les voileux. Futura suit ce projet et le skipper, durant la course, restera en contact avec nous et transmettra des photos, des vidéos et des explications sur son aventure.
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