Et si la bête noire des taxis était comme une maladie contagieuse ? C’est la thèse de Fabernovel, qui décortique le modèle de la start-up qui a révolutionné le transport et veut s’attaquer à la logistique.
Uber par-ci, Uber par-là, Uber über alles : on a beaucoup reproché aux médias (les riverains de Rue89 ne sont pas en reste) d’en faire des tonnes sur la start-up californienne venue bousculer le monopole des taxis. On a maintenant une excuse : Uber est en fait un virus !
Une maladie contagieuse qui a infecté l’organisme de la ville : c’est la thèse soutenue par l’agence parisienne de conseil en innovation Fabernovel dans une étude qui décortique le modèle de développement de cette jeune entreprise qui a même donné naissance à son propre substantif, la fameuse ubérisation.
« Mi-fascinant, mi-repoussant »
La connotation n’est pas forcément très flatteuse, même si le terme « viral » a pris une tournure plus positive avec les réseaux sociaux. Fabernovel Institute – notre partenaire pour le Prix des talents de la recherche – assure livrer « une analyse dépouillée de toute considération idéologique ou politique » sur ce « jeune géant mi-fascinant, mi-repoussant ». Stéphane Distinguin, le fondateur et directeur général de Fabernovel, indique :
« Cette étude a demandé plusieurs mois de travail, elle n’a pas été faite avec Uber, on a mouliné, retraité tout ce qui est sorti sur Uber, mené une réflexion. Le but n’est pas de prendre parti, de dire si Uber est gentil ou méchant, mais d’analyser le modèle, de comprendre comment Uber a réussi son coup d’Etat sur le marché du transport. »....
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