Un couple valenciennois en vacances en Turquie a vu sa chambre d'hôtel inondée par les eaux usées sans possibilité d'en changer, avant que des membres de l'établissement n'utilisent la force pour expulser ces touristes.
Ces vacanciers avaient-ils préalablement pris connaissance de ces avis laissés sur la toile par d’autres touristes qui, avant eux, avaient pu constater une vétusté et une propreté toute relative des lieux ? Un couple de Valencionnois avait ainsi décidé de passer deux semaines en Turquie, et plus précisément à l’hôtel 4 étoiles Holiday Resort and Spa de Bodrum en passant par l’agence de tourisme belge Nekermann Voyages.
Le séjour était prévu pour démarrer début septembre pour se conclure à la mi du mois. Quinze jours que Donovane et Karine s’attendaient vraisemblablement à passer dans un confort certain. Mais comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, ils ont rapidement déchanté.
Leur chambre d’hôtel inondée par les eaux usées, ils ne peuvent en changer
Quatre jours après s’être installés dans leur chambre, ces vacanciers se sont ainsi rendu compte que les eaux usées des autres chambres remontaient dans la leur, en y ajoutant les odeurs. Devant cette inondation, le couple demande à changer de chambre, ce qui leur est refusé.
Ils obtiennent néanmoins un nettoyage des lieux, sauf que celui-ci va s’opérer sans produit désinfectant. Donovane décide alors de contacter la représentante locale de l’agence, qui ne se montrera à lui que quatre jours plus tard. Elle propose finalement aux touristes de changer d’hôtel ou bien de rentrer en France à leurs frais.
Six employés de l’établissement violentent l’homme
Les doléances du couple auraient-elles dérangé ? Toujours est-il que le soir de la proposition, six employés de l’hôtel viennent tabasser Donovane et l’expulsent avec sa compagne Karine. Le couple se voit alors pratiquement contraint de débourser 550 euros pour terminer son séjour dans un autre établissement.
Les Valenciennois ont depuis déposé plainte auprès de l’agence. S’il leur faudra patienter six semaines avant d’être renseignés sur une éventuelle indemnisation, l’hôtel risque possiblement bien plus pour les violences commises envers l’un de ses clients.